Verités nues

VERITÉS NUES (31-07-2007)

Tout apparaît. On peut le combattre mais, même s’il n’est pertinent dans le temps où on la trouve, la vérité apparaît toujours. C'est pour ça qu’il n'y a pas aucun secret. Il n'y a pas aucun secret de moi à toi. Il y a des mystères, oui, mais pas des secrets. Je ne connais pas ton noyau, mais je sais qui tu es, je sais l'odeur de ta essence. Juste comme toi me connaître dans le corps, mais pas dans l'âme.

Je combats pour te montrer

Une plus grande partie de moi.

Laisser te voir finalement

Le vrai moi.

Il peut être dur mais je n’arrêterai pas, parce que je sais que tu me trouveras.

Sans inspiration

C'est la vérité, ça arrive. Et c'est maintenant arrivé à moi. On ne peut pas forcé quelque chose qui devrait couler naturellement de l'esprit pour la main, de la main pour le crayon, du crayon pour le papier.

Donc, je vais seulement faire de nouvelles additions à ce blog quand j'ai quelque chose de nouveau à dire.

Societé (26-07-2007)

Être seul.
Que signifie-t-il ?
A-t-il une signification ?
Non.
Non, nous disons.
Nous.
Et les autres ?
Nous ne sommes pas seuls dans le monde.
Et qui est ?
Qu'arrive-t-il à eux ?
Rien.
Rien, nous disons.
Pourquoi arriverai-t-il ?
À la fin il reste seulement nous.
Et rien nous arrive.

Godot ne vient jamais.

Le mot (20-07-2007)

Agora, Maintenant,
Now, Astèr, Ahora.
Ils tous décrivent le moment qui n'existe pas.
Le Maintenant est une illusion.
Le Maintenant est passé.
Puisqu'il n'existe pas, il devient attractif et même mystique.
Qu’est-ce que c’est le Maintenant ?
Le Maintenant est un mot.
Plus qu'un mot,
le Maintenant est le mot.

Le dieu humain (20-07-2007)

Tu parles une autre langue.
Je lutte pour te comprendre
et pour te connaître.
Tu as de l’espoir, je sais.
Mais de l’espoir de devenir quelqu’un,
d’aimer quelqu’un.
Moi, j’ai l’espoir de devenir toi,
de t’aimer.
Tu est presque supérieur, tu sembles un dieu
qui a décidé de vivre la vie d’un humain.
Tu as des philosophies et tu penses,
tu chantes sur ta compréhension du monde.
Je chante sur toi, sur mon envie de t’aimer,
le dieu humain !

J’aimerais...

... être différent. Je pense à moi comme en étant suffisamment artistique. C'est une trace de ma personnalité qui me satisfait. Mais, si nous voyons bien, qu’est-ce que je fais d’artistique ?
J'écris quelques poèmes, je début quelques manuscrits. J’aime écrire.
J’aimerais savoir dessiner. Exprimer mes pensées et sensations à travers de simples traces de crayon et coups de pinceau. Mais je ne sais pas dessiner, tout simplement je n'ai pas le talent.
J’aimerais savoir chanter. Avoir une voix pour crier au monde tout ce qu’est mal. Avoir une voix pour être entendue. Mais, malheureusement, je n’ai jamais entraîné ma voix...
J’aimerais savoir jouer un instrument. Avoir l'objet plus beau dans mes mains, prête pour faire de l'Art et de l'Histoire avec lui. Je ne me suis pas intéressé à ceci jusqu'à quand il était presque trop tard.
Au-dessus de tout, j’aimerais savoir danser. J’aimerais savoir manipuler mon corps pour trouver mon âme. Danser est vivre une seconde vie, avoir une seconde opportunité de faire tout ce qu’on veut.
Et je ne vais pas arrêter de poursuivre ce rêve jusqu'à ça matérialisation. Parce que c'est car on reste dans le monde de "J’aimerais..." que nous ne faisons pas de la vie ce que nous voulons.

Donc, je vais agir et je vais danser.

Fils de l’île

FILS DE L'ÎLE (20/07/2007)

Celui qui est né dans l’île n’est pas son fils.
Il n’est pas son descendant.
Il est l’île.
Il est l’île elle-même, avec tous ses mystères,
sa beauté, ses odeurs et ses sentiments.
Être fils de l’île est l’apporter dans le cœur.
Être fils de l’île est de cesser de l’être pour commencer à être elle.
Les fils de l’île deviennent, par la suite, l’île.
Et nous, que ne cessons pas d’être ses fils,
nous attendons notre fois d’être.
De devenir un corps vert et plein de vie.